
Selon le ministre Diaby, à l’origine de l’initiative, la rencontre avait pour objectif fondamental, Comment trouver la réponse adéquate au grand banditisme qui sévit actuellement en Guinée, tout en respectant les droits de l’homme.
« Nous avons souhaité rencontrer les organisations des défenses des droits de l’homme pour discuter de l’insécurité et du grand criminalité qui préoccupent les pauvres citoyens. Nous avons tenu à échanger avec eux pour savoir exactement quel est leur regard sur cette situation et voir ensemble comment relever le défi tout en restant encrés dans le souci du respect des droits humains », a dit le ministre.
D’après le ministre des Droits de l’Homme, des enquêteurs sont déjà déployés sur le terrain en vue de mieux s’enquérir du phénomène de l’insécurité. Il a insisté sur le fait que les discussions de ce vendredi visaient surtout à trouver des solutions devant permettre à chaque citoyen de se sentir libre et de pouvoir vivre comme il se doit.
Kalifa Gassama Diaby, comme il en a l’habitude, a interpellé l’Etat sur la nécessité de prendre ses dispositions. « L’Etat doit prendre ses responsabilité. Il doit aussi nous soutenir afin que la liberté règne dans notre pays la Guinée », a-t-il lancé.
Pour sa part, Hadja Taibou Diallo, présidente des Associations pour la défense des droits de l’enfant et de la femme (ADEF), au nom de ses ONG membres, a apprécié cette rencontre d’échanges avec le ministère des Droits de l’homme et des libertés publiques. Elle a indiqué que la prochaine action envisagée consistera à engager des campagnes de sensibilisation et d’éducation citoyennes pour permettra aux citoyens de mieux connaître leurs droits et leurs devoirs.
Sériane Théa
contact@kaloumpresse.com