
En plus de Kankan, N’Zérékoré, Labé et Forécariah qui ont été choisies, les villes de Kissidougou, Mamou, Kamsar et Sangarédi viennent allonger la liste et prouvent à suffisance la volonté manifeste de l’Institut français d’accompagner la Guinée dans l’émergence de son cinéma.
Selon Pascale le Joyeux, responsable de la Francophonie à l’ambassade de France en Guinée, 50 participants et 250 centres culturels prendront part à l’évènement.
La tenue du festival en Guinée traduit la volonté de l’Institut français de Paris de propager l’évènement dans le réseau en Afrique Sub-Saharienne et dans d’autres pays. Pour Le Joyeux, ce festival du film d’animation, appelé aussi Ciné-École, auquel la Guinée est associée constitue une opportunité pour le pays de travailler à la fois en décentralisation, dans les régions et aussi avec des prestataires locaux, c’est-à-dire tous les réseaux de consulting et de coopération.
Mme Pascale le Joyeux a sollicité le renforcement de la coopération guineo-francaise dans le domaine du cinéma. « Le film d’animation est un sport pour Ciné-École, c’est-à-dire de permettre aux enfants d’aller au cinéma dans un cadre scolaire à travers une pédagogie pour beaucoup de compréhension du français dans l’écriture du français ».
Zézé Enéma Guilavogui
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