
Selon Holomou Koni Kourouma, secrétaire général par intérim de l’UGDD (Photo), la capitale de la Guinée forestière est devenue depuis le vote du 28 septembre, de manière honteuse, une capitale de braquage électoral en plein jour. Pour lui, les fraudes constatées ont pour noms la distribution biaisée des cartes d’électeurs, le manque ou l’inadéquation du matériel électoral, l’intimidation, les votes multiples et la substitution de suffrages.
Il ajoute à celles-là »le refus catégorique de donner des copies des procès-verbaux de dépouillement aux représentants des partis politiques outre que le RPG et la transformation des chiffres issus du décompte des votes’.
»Dans plusieurs cas, les sous-préfets, chefs de quartiers en complicité avec des cadres du RPG, ont carrément transformé les voies des bureaux de vote où l’UGDD a gagné, au profit du RPG comme ce fut le cas à Womey », accuse-t-il. « Au titre de ce procédé de vol on a, à ce jour, prés de 236 procès-verbaux de bureau de vote annulés à N’Zérékoré soit 67.500 électeurs ou le tiers de l’électorat, ce qui constitue un record inégalé au niveau national », dit-il.
Kourouma souligne, sans dire la source de ses informations, qu’au niveau national le taux de bureaux de vote non pris en compte est inférieur à 1% alors qu’il est de 32% à N’Zérékoré. Raison évoquée par lui, « la volonté du pouvoir en place d’utiliser cette ville martyr comme une variable d’ajustement dans sa volonté d’avoir une majorité à l’Assemblée nationale ». L’UGDD prévient qu’il ferait recours devant la Cour suprême.
Se réclamant favorable aux idéaux du capitaine Moussa Dadis Camara, l’UGDD par le biais de son secrétaire général par intérim, promet de se battre une fois au parlement pour le retour de l’ancien chef putschiste en « convalescence » à Ouagadougou.
Zézé Enema Guilavogui
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