
D’entrée, elle est revenue sur l’ensemble des différentes révisions exceptionnelles qu’a connu le fichier électoral guinéen de 2010 jusqu’à nos jours et qui, selon elle, ont permis de consolider les données existantes. Elle a, par ailleurs énuméré quelques anomalies constatées après lesdites révisions et qui se résument sur la délocalisation des électeurs, les nombreuses erreurs sur l’adresse des électeurs et des cas de décès non signalés entre autres.
« Pour être plus bref, je vous dirai que les différents travaux effectués sur le fichier ont été faits en présence de tous les experts y compris ceux qui ont été désignés par l’opposition. Je pense très humblement que les travaux ont été bien faits et nous avons fait toutes les étapes avec l’apport des experts internationaux ‘’, dira-t-elle avant de révéler le nombre d’électeurs inscrits sur le fichier: « Après tous les travaux effectués, nous nous retrouvons aujourd’hui avec 5.094.644 électeurs. »
Parlant du nombre de bureaux de vote, elle a expliqué que pour faciliter les choses aux électeurs, la CENI a jugé utile d’accroître le nombre de bureaux de vote.
« Il y aura au total 11.994 bureaux de vote pour le scrutin du 24 septembre prochain », dit-elle.
Interrogée sur les agitations de certains leaders politiques de l’opposition qui disent que le fichier a été truqué par son institution (CENI), la conférencière a tout simplement déclaré : ‘’ Je dirais qu’il est normal que les partis politiques lèvent chaque fois le ton contre nous. Chose qui nous poussera à faire bien le boulot parce que nous saurons en ce moment que nous sommes contrôlés. Mais que les leaders qui pensent de la sorte sachent que nous n’avons aucun intérêt à truquer le fichier électoral. »
Poursuivant, elle a rassuré les uns et les autres que son institution (la CENI) est fin prête pour la date du 24 septembre « contrairement à ce que certains racontent dans les quartiers. »
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