
Certains passagers rentraient d’une boite et ne disposaient de pièces d’identification. Selon Koly Loholamou, un des blessés dans cette attaque, c’est au niveau du quartier Kakouwondy dans la commune urbaine de Dubréka, que le taxi immatriculé RC 8289-L a été immobilisé par des gendarmes. Ceux-ci avaient érigé un barrage pour le « contrôle des pièces d’identité ».
Koly Loholamou ajoute qu’après avoir été interpellés et soumis à une rackette les hommes en uniforme ont ouvert le feu sans motif valable sur leur véhicule. C’est dans ces circonstances que Kadiatou Bah, coiffeuse de profession a reçu trois balles dans le ventre avant de succomber de ses blessures. Sa copine Fatoumata Barry, sera atteinte d’une balle à la nuque tandis que Koly Loholamou sera blessé au pied.
Les informations en notre possession indiquent que les auteurs de l’attaque sont toujours dans la nature.
En dépit de l’interdiction d’ériger des barrages nocturnes, il convient de signaler que ceux-ci pullulent sur les axes routiers guinéens où des agents de sécurité se livrent plus à de la rackette qu’au contrôle. Les passagers qui ne sont pas en règlent ou qui présentent des passeports doivent débourser 5000 francs guinéens sur l’axe Conakry-Kindia pour continuer leur trajet.
Sériane Théa
Kaloumpresse
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Note : Photo, Général Ibrahima Baldé, Haut commandant de la gendarmerie et directeur de la Justice militaire