
Les manifestations ont commencé mardi alors que des jeunes de Bambéto ont érigé des barricades, brulé des pneus sur l’axe qui mène à Hamdallaye, protestant contre l’obscurité et le silence des autorités guinéennes face à ce blackout.
Le mouvement a été récupéré le lendemain par des habitants de Gbessia, Bonfi et Matam et Dixinn, quartiers pourtant jugés favorables au pouvoir. Les manifestations ont entrainé d’énormes bouchons.
Les manifestants, dans leur revendication, sont encouragés par la gestion de la crise dont fait preuve l’Electricité de Guinée. Chaque fois qu’il y a mouvement de rue dans un quartier pour réclamer l’électricité, EDG se précipite pour couper le courant dans un autre quartier pour donner à ce quartier qui a manifesté. Faisant croire que le courant électrique existe et que c’est le refus de donner qui anime EDG alors qu’en réalité, Conakry qui a besoin de 75 mégawatt pour être fournis en courant électrique n’a même pas 30 mégawatt actuellement.
Mercredi nuit, le gouverneur de la ville de Conakry, Commandant Sékou Resco Camara a interdit toute manifestation de rue contre le délestage électrique estimant que les manifestants s’attaquant à de biens privés.
Sériane Théa
+224 622 85 68 59
contact@kaloumpresse.com