
BSGR désapprouve le refus par les autorités guinéennes, le 15 février, de permettre l’entrée en Guinée de son président, Asher Avidan. Pour la société, cette décision prise par le gouvernement pour des raisons de « sécurité intérieure est le dernier exemple d’un gouvernement illégitime, recourant au harcèlement’’ pour rendre impossible pour BSGR et sa joint-venture avec Vale, en l’occurrence VBG, d’exercer leurs droits contractuels légitimement attribués.
« Ce n’est aucune surprise pour BSGR que tous les autres projets miniers en suspens dans le pays soient gelés en conséquence du comportement du Gouvernement et de ses actions’’, poursuit la compagnie.
Dans la missive, le partenaire de Vale sur Simandou affirme que le refus opposé à l’entrée de son président à Conakry est le dernier parmi plusieurs actes ‘’illégaux’’ posés par le gouvernement du Président Alpha Condé. Au nombre de ces actes, il cite aussi la création du Comité Technique de Revue des Titres et Conventions Miniers (CTRTCM) qu’il juge contraire à la Constitution guinéenne et au Code Minier. « Bien que BSGR ne reconnaît pas la légalité du CTRTCM, elle a dûment répondu à ses demandes d’informations à cause de son engagement pour la transparence et la défense de sa réputation, dans les détails, des allégations formulées par le comité’’.
En conclusion, BSGR soutient que son projet d’investir 10 milliards US dont plus d’un milliard US dans les infrastructures ferroviaires a été refusé sans aucune explication. En conséquence, poursuit le communiqué, « BSGR est préparée et prête à utiliser un arbitrage international pour défendre ses droits miniers légalement acquis en Guinée ».
Aucun commentaire n’était disponible du côté du gouvernement guinéen pourtant contacté par notre rédaction.
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