
« Les perspectives pour 2013 sont bonnes, bien que la croissance réelle pourrait être légèrement inférieure à la projection initiale de 5 % », indique un communiqué du FMI qui cite son Chef de Division adjoint du Département Afrique, Harry Snoek, récemment en séjour à Conakry.
L’institution qui suit de près les réformes engagées par les autorités guinéenne se montre aussi très alarmiste quant aux prévisions du taux d’inflation. La nette augmentation des traitements des agents de la fonction publique convenue en décembre 2012 présente certains risques pour les objectifs de moins de 10% d’inflation d’ici la fin 2013, ajoute le FMI.
« La mission encourage les autorités, les syndicats et les organisations patronales à définir un cadre de consultation à moyen terme applicable aux négociations salariales, en tenant compte du souci de stabilité macroéconomique et de viabilité budgétaire ».
Le gouvernement guinéen a annoncé en début d’année une prévision de 5% de croissance et une inflation à un chiffre en fin 2013. Mais selon l’Institut national de la statistique le taux d’inflation, le taux d’inflation s’est accru en janvier à 13,1%, contre 12,8% le mois précédent.
Avec d’immenses ressources minières dans leur sous-sol et un potentiel agricole et énergétique non négligeable, 55% des 12 millions de Guinéens vivent en dessous du seuil de pauvreté avec moins de 1 dollar par jour, révèle une enquête conjointement menée par la Guinée et la Banque mondiale.
Alpha Condé, le premier président démocratiquement élu du pays depuis son indépendance en 1958, avait promis à son élection en 2010 de réviser les contrats miniers, relancer l’agriculture et booster l’économie guinéenne anémiée par plus d’un demi-siècle de corruption et de dictature.
SOURCE : Minesdeguinee.com
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