
Le basculement se fera à partir du 31 mars, a déclaré M. Diaby. L’idée de changer le plan national de numérotation (PNN) de 8 à 9 digits est le résultat de la faible capacité des ressources de numérotation qui est aujourd’hui de 1 000 000 de numéros.
Cette situation a entrainé par la multiplicité des préfixes des numéros (PQ). Pour un pays comme la Guinée, les cinq opérateurs de téléphonie mobile en activité utilisent 11 PQ. MTN-Areeba vient en pôle position avec quatre indicatifs nationaux (64, 66, 69 et 24), suivie de Orange (61, 62 et 68), Cellcom (65 et 67), Intercel (63) et Sotelgui (60). Conséquences, on note des risques d’une concurrence déloyale, la prolifération de la fraude et les difficultés d’introduction de nouveaux services.
« Sur un plan sociologique ça prête à confusion puisqu’il est difficile de différencier les opérateurs. Et sur un plan technique, les opérateurs ont plusieurs points d’accès à gérer », a affirmé le DG de l’ARPT.
Avec le nouveau PNN, la Guinée va porter sa capacité de ressources à 10 000 000 de numéros. Autres avantages, les utilisateurs auront désormais à choisir, entre cinq points d’identification (60, 62, 63,65 et 66).
A titre explicatif les clients de MTN-Areeba auront le 66 pour PQ. Ceux de Orange, 62, Cellcom 65. Les abonnés de la Sotelgui et d’Intercel garderont respectivement 60 et 63.
Les opérateurs sont tous unanimes d’avoir été associés aux travaux préliminaires qui ont abouti à l’adoption de ce nouveau plan de numérotation.
« Ce nouveau plan est un travail commun. Il est très important pour le secteur de la téléphonie mobil guinéen en pleine croissance. Le taux de pénétration est passé de 25% à 40% aujourd’hui et les tendances montrent que cette croissance va se poursuivre », a commenté Alassane Diéné directeur général d’Orange-Guinée. « Il est donc important de mettre en place ce nouveau plan de numérotation qui va simplifier la vie aux abonnés ».
Elie Ougna
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