
L’ex-Premier ministre guinéen a mis en garde ses collègues opposants contre le risque d’une manifestation à mi-chemin, a confié à Mediaguinee une source proche de l’opposition qui a préféré garder l’anonymat.
Pour Cellou Dalein, il faut écarter toute « manifestation feu de paille » face au pouvoir d’Alpha Condé. Annonçant avoir le parti politique qui subit le plus en Guinée dans le cadre de la répression. Et d’avertir : « Mes militants, malgré leur motivation, ne sont plus prêts à se faire arrêter en masse, emprisonner, condamner, blesser ou tuer suite à l’organisation de manifestations feu de paille.»
Plus loin, le numéro un de l’UFDG dit vouloir des garanties solides de la part de ses collègues qui -sans le dire- profitent de sa popularité pour se trouver des issues.
« Si la garantie ne leur ai pas donnée (ndlr, militants de l’UFDG) que la série de manifestations s’enchainera, ils préféreront s’abstenir et ne pas affronter la rigueur de la loi », a prévenu Cellou Dalein Diallo qui fait du vote des Guinéens de l’étranger et du départ de l’opérateur Waymark des points non négociables pour la tenue des élections législatives annoncées par la CENI pour mai prochain.
Côté pouvoir, la décision de l’opposition de marcher à partir du 7 février a été froidement accueillie. Pour l’instant, pas de réaction officielle du gouvernement. Les populations font face plutôt aux réactions isolées de ministres et autres responsables du RPG-Arc-en-ciel, parti au pouvoir.
En fin janvier, les ambassadeurs du G8, au cours d’un déjeuner à Conakry, ont invité les leaders de l’opposition à privilégier le dialogue en vue d’élections législatives paisibles et transparentes.
Mediaguinee