
La raison fondamentale évoquée par les trois alliances est que la date a été choisie de « manière unilatérale » par le président de l’institution électorale, Bakary Fofana, « alors que les commissaires travaillaient au même moment sur un second chronogramme qui devait fixer l’élection des députés au 22 septembre ».
Pour arrêter la CENI dans son élan, les opposants au régime en place ont annoncé qu’ils feront recours à leurs dernières minutions. Les manifestations à caractère politique sur l’ensemble du territoire national à compter du 7 février et ce, jusqu’à une reprise de dialogue avec le pouvoir et »l’entière satisfaction de leurs revendications ». Parmi ces revendications, il convient de citer le départ de l’opérateur technique sud-africain Waymark et la prise en compte du vote de la diaspora guinéenne.
« Il n’y a pas d’autres choix que de procéder à des manifestations sur la voie publique, dans la mesure où il n’y a pas de dialogue avec le pouvoir, pour gérer le processus électoral dans la transparence », a déclaré leur porte-parole Aboubacar Sylla, ajoutant au passage que le pays est confronté à un statuquo et à une absence de perspective.
« Nous avons engagé toutes les médiations. Celles-ci ont été découragées par le pouvoir dans sa fuite en avant. Nous allons reprendre les manifestations pour attirer l’attention de la communauté nationale et internationale sur le péril que court la Guinée et l’impasse politique dans laquelle on est plongée », a dit Sylla qui préside le parti l’Union des Forces du Changement.
Elie Ougna et Fatoumata Kéita
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