
L’idée a été avancée par le parquet alors que le chef de cabinet du ministère des finances passait sa deuxième journée d’audition dans cette même affaire. Moussa Kéita a de nouveau soutenu que les signatures sur les lettres de transmissions attribuées à son patron Yansané ont été falsifiées. « Je persiste et je signe, les lettres de transmissions sont fausses, et elles ne viennent pas du ministre », a-t-il réitéré.
Ces phrases viennent appuyer celles du ministre des Finances, appelé à comparaître à titre de témoin, mais qui a nié la paternité des signatures apogées sur les documents dans une lettre-réponse adressée au tribunal.
Le tribunal va se prononcer sur la nécessité de faire expertiser les signatures le lundi 28 janvier prochain.
Mamady Fofana
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