
En clair, cette mission, d’après M Kann, aura pour fonction d’identifier les nouveaux membres ; de participer à leur prestation serment, à installation des bureaux de manière démocratique.
Après la mise cette première phase, la mission fera l’état des lieux du matériel existant sur ce qui a été déployé sur le terrain pendant la présidentielle. Ensuite, il sera question d’identifier les anciens, procéder à la régularisation de leur situation, de même qu’à celle des loyers échus avant les passations de service.
D’après Kader Aziz Camara, Directeur adjoint du Département Démembrement, 2414 membres formeront les démembrements de la Commission électorale nationale indépendante. Selon lui, la création d’un département pour s’occuper de ce beau monde a pour but de rassurer les partenaires de l’institution.
Aux dires Yaya Kahn, environ un milliard cinq cent millions FG sont destinés à la mise en place des démembrements de la CENI. Mis à part la prise en charge des assistants par IFES. C’est la plus grande opération de la nouvelle CENI depuis sa mise en place. Elle va couvrir au maximum dix jours, a précisé Monsieur Kann.
Mamy Sia Tolno du Département sécurisation a donné des explications sur les innovations apportées par la nouvelle CENI dans ce secteur. Selon elle, «il n’y a pas de transparence sans sécurisation ». En indiquant que leur département a pour rôle de rassurer le citoyen que son vote ira à destination ; tout comme les partis politiques engagés dans le processus.
La Directrice adjointe du département sécurisation a précisé, la CENI reste toujours avec la Fossepel malgré la mise en place d’un système de sécurité à l’interne. C’est la coordination de cette force qui est le rôle de CENI, a-t-elle dit. Avant de préciser que « nous avons choisi de la mettre sous contrôle. C’est une innovation. Une manière de rassurer les candidats et les électeur.»
Maxime Koivogui, chef du département de la transparence a pour sa part dit que «la transparence a été voulu par la CENI pour qu’on se débarrasse du secret sauf au moment du vote ». Il a demandé à la presse d’être neutre. Avant de rappeler que leur département a été mis en place pour détecter les fraudeurs.
Avant toutes ses interventions, Charles André Soumah, porte parole du président de la CENI, grand absent de cette rencontre, a remercié et promis que la CENI va communiquer si c’est nécessaire. Au nom de son président, il a invité toute la presse à accompagner la CENI. Il demande aux journalistes de la patience en leur promettant d’avoir très bientôt à faire avec leur président.
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