
Le PDG de la compagnie minière brésilienne Murilo Ferreira vient d’effectuer une visite à Conakry dans ce cadre. Au cours d’une audience qu’il a eue avec le président guinéen, Alpha Condé, le patron de Vale a défendu le joint-venture formé avec BSGR, en 2010, pour le mirifique montant de 10 milliards de dollars.
« Nous savons que la Guinée est sur le nouveau code minier et dans ça, il ya les possibilités pour le développement des projets miniers du pays. C’est de ce contexte, avec les différents scénarios pour le développement de la Guinée, que nous avons parlé », a dit Ferreira, cité par le Bureau de presse de la présidence guinéenne. « Nous avons parlé aussi des intérêts de Vale en Afrique. Nous avons des investissements en Zambie, au Malawi et en Mozambique et nous avons beaucoup d’intérêts à voir le développement de l’Afrique ».
Tout porte à croire qu’une véritable course contre la montre est engagée. La Guinée qui voit un soupçon de corruption et de non respect de procédures dans le l’acquisition des blocs 1 et 2 de Simandou par Vale a annoncé en décembre que la révision de l’accord sur le joint-venture, signé avec BSG Resources Ltd, sera finalisée durant le premier trimestre de cette année.
« La revue pourrait prendre aussi fin avant ce délai si les discussions avec les investisseurs aboutissent à un accord », selon Mohamed Lamine Fofana, ministre guinéen des Mines et de la Géologie.
Vale a adressé un courrier au Comité de revue des contrats en décembre dans lequel il réitère sa volonté de poursuivre ses investissements sur Simandou pour un partenariat gagnant-gagnant.
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