
Cet évènement a été organisé par les Nations-Unies et le Haut Commissariat des Droits de l’Homme en Guinée.
Pour besoin de rappel, l’objectif de cette journée est de sensibiliser les autorités à tous les niveaux, notamment les acteurs politiques, les institutions et structures impliquées dans l’organisation des futures élections législatives. Et la nécessité absolue de prendre en compte la voix de chaque citoyen.
Ainsi, chaque année, l’humanité toute entière commémore cette journée non seulement pour magnifier les progrès en matière des droits de l’homme. Mais aussi et surtout interpeller la conscience de chacun et de tous sur l’énormité du travail à accomplir afin de garantir une meilleure jouissance et un plein exercice des droits et libertés proclamés par la déclaration au profit de chaque membre de la famille humaine.
Cette année le thème choisi par les Nations-Unies se rapporte à la participation de chacun et de tous à la vie publique. C’est-à-dire la participation de l’individu à la conception, à la gestion et au contrôle de la société au sein de laquelle il vit.
S’agissant de la Guinée, ce thème revêt une importance car il est en phase avec toutes les priorités du gouvernement, notamment dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité, l’emploi des jeunes et la réconciliation nationale. La réussite des chantiers indispensables à la consolidation de la paix est tributaire de la participation des populations.
Pour le représentant du Haut Commissariat des Droits de l’Homme en Guinée, la promotion et le respect des droits de l’homme constituent les aspirations profondes auxquelles aspirent tous les êtres humains, quelques soit leurs conditions socio-économiques et culturelles. Dans sa déclaration émise à l’occasion de cette journée, le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon rappelle que « tout le monde a le droit de se faire entendre et d’influencer les décisions qui ont un impact sur la société à laquelle il appartient», souligne M. Louis Marie Bouaka, en faisant allusion à l’allocution de Ban Ki-moon.
Le ministre guinéen des droits de l’homme et des libertés publiques, Kalifa Gassama, a affirmé que le droit de l’homme doit être la condition d’une société libre, juste et paisible. « Notre histoire a été marquée par de nombreuses situations ou les droits de l’homme ont été violés, occasionnant ainsi de nombreuses frustrations et injustices », a-t-il dit.
Diaby a par ailleurs déclaré que le gouvernement a déjà un plan d’action pour intensifier, consolider, à travers tous ses projets, cette exigence démocratique de la participation de tous à la vie publique.
Sidiki Mara
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