
Au cours des trois jours de cet atelier, les participants débattront des sujets portant entre autres sur : « la présentation de l’APIM-Guinée », « le rôle de la microfinance dans la lutte contre la pauvreté en Guinée », « la microfinance en Guinée : contraintes et opportunités », « l’impact des institutions de microfinance dans le développement socioéconomique d’un pays », « la finance solidaire comme moyen d’autonomisation de la femme rurale », la mise en place d’une stratégie nationale de la microfinance en Guinée », la politique du taux d’intérêt : perception et réalités », …
A l’ouverture des travaux, le Président de l’APIM-Guinée, M. Barry, en se réjouissant de la tenue de cet atelier, au lendemain d’un autre organisé la semaine écoulée et qui a marqué la validation de la stratégie nationale de la microfinance dite stratégie nationale de finance inclusive (NSFI), a salué « la création par le Président de la République, de l’Agence nationale de la microfinance (ANAMIF) et de la mise à disposition d’un Fonds national de solidarité en faveur des jeunes et des femmes. Un Fonds de 130 milliards de francs guinéens dont la mise en œuvre passe par les institutions de microfinance.
Avant de saluer le Système des Nations Unies « pour son action en faveur de la microfinance en Guinée ; ceci à travers le Fonds des Nations Unies pour l’Equipement (UNDCF) et le Programme de lutte contre la pauvreté et de la gouvernance démocratique du PNUD en Guinée (ALPGDO) qui ont toujours accompagné l’APIM dans son programme de renforcement des capacités de ses membres afin de mieux qualifier son action en faveur de la réduction de la pauvreté dans notre pays ».
Egalement, il a saisi l’occasion pour saluer les efforts d’un autre « acteur majeur » appuyant la microfinance en Guinée, il s’agit de la Banque africaine de développement (BAD) et particulièrement son Programme de développement social durable en Moyenne, Haute et Guinée Forestière (PDSD 2). « Un projet qui joue un rôle prépondérant dans la lutte contre pauvreté en Guinée à travers son appui direct en faveur des communautés à la base mais surtout à travers l’action de la microfinance dans sa lutte contre la pauvreté. Car en effet, la microfinance s’adresse aux couches les plus vulnérables de la société en particulier, les jeunes et les femmes mais aussi aux autres concitoyens à faibles revenus, développant ainsi des activités génératrices de revenus des micros et petites entreprises ».
Enfin, M. Barry a souhaité que durant ces trois jours, les participants puissent « réfléchir et échanger » en vue d’harmoniser leurs actions, de manière cohérente et efficace afin d’atteindre leurs objectifs pour le bien des populations guinéennes ».
Intervenant à son tour, le Conseiller en charge de la microfinance à la présidence de la République, M. Hamid Diallo a souligné que, la régularité de telles rencontres de l’APIM-Guinée permet d’échanger et de regarder en face, les problèmes du secteur en vue d’y trouver des solutions idoines.
Il a invité les professionnels de la microfinance à consolider le partenariat entre eux et l’Etat car, « sans l’Etat, le secteur de la microfinance ne peut se développer et, sans les institutions de microfinance, la lutte contre la pauvreté ne saurait être une réalité ».
M. Diallo a invité les praticiens de la microfinance à entrer en « partenariat équilibré avec le gouvernement pour mettre en application la stratégie nationale de la microfinance et les plans d’action qui en ont découlé ; Un partenariat qui voudrait s’inscrire dans la vision du gouvernement du Prof. Alpha Condé ».
Avant de demander aux institutions de microfinance d’appuyer les bénéficiaires de leurs services « sans les étouffer », à pratiquer un taux de pénétration acceptable pouvant desservir tous les villages de la Guinée et, en travaillant de manière professionnelle. Une manière qui s’inscrive dans la mondialisation ».
En déclarant ouvert les travaux, le Chef de Cabinet de la région administrative de Kindia, M. Doma Traoré s’est réjoui de la tenue régulière de tels ateliers dans la région. Des ateliers qui se penchent surtout sur la question de lutte contre la pauvreté en Guinée. Des questions qui intéressent au jour d’aujourd’hui, plus d’un guinéen.
En souhaitant plein succès aux travaux de ces trois jours, il a émis le souhait qu’ils permettent de réfléchir sur l’évolution du secteur en vue de sa meilleure participation au processus de développement socioéconomique de la Guinée.
A noter que cette première journée est consacrée à la présentation de l’APIM-Guinée, à celle d’un premier groupe des institutions de microfinance guinéennes ainsi qu’à des communications intéressant les partenaires et les 15 institutions de microfinance agréées et évoluant en Guinée.
JP Ouendéno