
Selon le même communiqué, la prestation de serment qui devrait avoir lieu dans la matinée, sera suivie de l’élection du nouveau président de l’institution, en remplacement du démissionnaire Louncény Camara.
Sauf modification de dernière minute, les guinéens dans leur écrasante majorité, exaspérés par des querelles byzantines qui avaient jusque là plombé le processus législatif devant mettre un terme à cette interminable transition, devraient définitivement, droit dans leurs bottes, se diriger vers leurs bureaux de votes en début du nouvel an.
Toutefois, il y a lieu d’attendre la réaction de l’opposition dite radicale, qui dans la matinée avait déjà émis une certaine réserve vis-à-vis du décret présidentiel nommant les 25 commissaires de la CENI. Elle avait annoncé vouloir faire un recours devant la Cour suprême, afin que celle-ci éjecte de la liste le seul représentant de l’opposition, désigné par le parti de l’ancienne Premier ministre de la transition, Jean Marie Doré.
Le Collectif des partis politiques de l’opposition pour la finalisation de la transition et l’ADP, disent justifier leur décision par le fait qu’ils croient dur comme fer, qu’ils sont les seuls pouvant se réclamer de l’opposition guinéenne. Selon leur porte-parole Aboubacar Sylla, ne peuvent se prévaloir de l’opposition que ceux qui occupent continuellement les rues, et en décousent avec les forces de l’ordre.
A rappeler qu’il revient à la nouvelle équipe, selon la loi, de fixer un chronogramme réaliste devant être immédiatement sanctionné par un décret présidentiel. Les regards sont donc rivés sur la salle des Actes du palais du peuple demain mercredi 31 novembre.
Alpha Camara
Gatineau au Canada