
Cette coalition qui réclame 70 organisations non-gouvernementales, toutes appartenant à la société civile, a déclaré que la finalisation de la transition est une étape historique dans la construction de la démocratie et la consolidation de la paix en Guinée. Une étape qui ne devrait se faire sans elle.
Selon l’ancienne directrice de campagne du RPG Dr Makalé Traoré, la coalition des femmes et filles a proposée la candidature de Hadja Madina Bah, pour être commissaire à la CENI au compte de la société civile. Ce choix, selon Dr Traoré, repose sur les qualités professionnelles de madame Bah et l’unanimité qui se dégage autour de sa désignation.
Hadja Madina Bah estime pour sa part que l’inquiétude et l’incertitude planent sur la population et qu’il faut que les Guinéens trouvent des personnes à égale distance des partis politiques pour sortir le pays de cette impasse politique. ‘’Nous les femmes, nous devons être à la CENI, parce que nous sommes capables’’, justifie-t-elle. « Je n’appartiens pas à un parti politique. Je suis une personne neutre. Je m’engage seulement à être juste, à être équitable et à me comporter de façon responsable au sein de la CENI. Je m’engage également à respecter la loi dans sa lettre et à ne faire que ce que la loi me demande de faire au sein de la CENI. Je m’engage à vous donner les résultats des élections tels que sortir des urnes. Donc, à ne jouer, ni pour l’un des partis, ni pour l’autre. Dans le cas où je serai dans l’incapacité de jouer ce rôle, de rendre ma démission de la CENI (…) Il faut que nous trouvions des personnes à égale distance des partis politiques qui puissent nous sortir de cette impasse, j’en suis une. Aucun parti politique, à part le PDG-RDA à l’époque où tu étais membre du PDG ou tu n’es pas Guinéen. Mais en dehors du PDG, je n’ai jamais milité dans aucun parti politique. C’est pour cela, je vous demande à chacun à ce qu’il puisse apporter son soutien à une candidature neutre. A une candidature d’une guinéenne qui fait allusion à la loi. La loi sur la CENI dit qu’il faut tenir compte du genre. C’est de rétablir l’équilibre au sein de la société. Le genre, c’est l’équité ».
Rappelons que cette structure bénéficie du soutien de certains membres de la CNTG et bien d’autres organisations de la société civile guinéenne.
Sidiki Mara
224 63453095
contact@kaloumpresse.com