
Comme pour les réunions de printemps d’avril dernier à Washington (USA), notre collègue a, de nouveau, bénéficié du Programme de bourse pour les journalistes à travers lequel le Département des relations extérieures du FMI donne la possibilité aux journalistes des pays en développement de couvrir les deux principaux événements annuels que le Fonds et le Banque mondiale organisent tous les ans aux Etats-Unis ou ailleurs dans le monde.
Les Assemblées annuelles du Fonds et de la Banque se tiennent le plus souvent à Washington où se trouvent les sièges des deux institutions. Toutefois, tous les trois ans, elles se tiennent dans un autre pays membre. La dernière fois, c’était à Istanbul (Turkie), en 2009. Jusque-là, ces Assemblées n’ont eu lieu qu’une seule fois en Afrique. C’était en 1973 à Nairobi au Kenya.
Au pays de Soleil levant, M. Sylla aura donc l’opportunité de couvrir ce grand événement qui réunira outre des décideurs politico-économiques, notamment des ministres de Finances et autres gouverneurs de Banques centrales, des universitaires et d’acteurs de la société civile venus des quatre coins du monde.
Cette année, les assemblées annuelles du FMI et de la Banque Mondiale se tiennent dans un contexte particulier pour la Guinée.
Le pays vient en effet d’atteindre le point d’achèvement de l’initiative PPTE (Pays pauvre très endettes) qui lui a permis d’obtenir l’allègement de 2/3 de sa dette extérieure de 3, 1 milliards de dollars US soit un allègement de 2,1 milliards de dollars US.
La délégation gouvernementale guinéenne qui prendra part au rendez-vous de Tokyo aura moins de pression qu’elle en avait lors des dernières réunions de printemps pendant lesquelles elle avait à rassurer quant aux respect des déclencheurs pour le point d’achèvement après lequel la Guinée courait depuis plus d’une décennie.