
Mieux structurées, les organisations de la société civiles aussi nombreuses que les partis politiques qui pullulent en Guinée, ont réussi à choisir leur représentant. Sans attaques par médias interposés ni batailles rangées.
Moyennant une douzaine de critères élaborés avant la réunion de consultation tenue hier lundi, la commission d’évaluation présidée par le secrétaire exécutif du CNOSCG (Conseil national des organisations de la société civile de Guinée) a étudié minutieusement les dossiers des trois candidats.
La Commission s’est penchée sur des critères comme ‘’la compétence avérée dans le domaine électorale’’, ‘’la probité morale’’, ‘’le leadership et le management’’, ‘’être membre du Bureau exécutif du CONSCG’’, ‘’avoir une relation de confiance avec les bailleurs de fonds’’, ‘’être engagé et avoir un sens de responsabilité’’ ou encore ‘’avoir une capacité de mobilisation des ressources financières’’.
L’évaluation du background des candidats a donné lieu à un classement. Bakary Fofana est arrivé en tête avec 46,06% de moyenne, contre respectivement 36,75% pour Mamadou Taran Diallo et 36,26% pour Bori Diallo.
« Bakary Fofana a été choisi à l’unanimité et par consensus. Il correspondait exactement au profil recherché par rapport aux deux autres candidats et sa désignation a été acceptée par tout le monde », affirme Aziz Diop, secrétaire exécutif du CNOSCG.
Chacune des composantes qui prendront part à la nouvelle CENI aspire à briguer la présidence de cette institution. Même si à la société civile, pour l’heure, on fait profil bas. « C’est sa capacité à convaincre les partis politiques, le syndicat et les représentants de l’administration, bref tous les commissaires, qui lui permettra de briguer la présidence de la CENI », confie Diop.
Elie Ougna
+224 62 85 68 59
contact@kaloumpresse.com