
Une dizaine de chefs d’Etat, la plupart d’Afrique de l’Ouest, ainsi que la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton se sont joints au cortège dans la capitale, Accra, pour accompagner le cercueil transporté sur un affût de canon suivi par des porteurs de gerbes.
John Atta Mills, qui devait se porter candidat à sa propre succession en décembre, est décédé subitement le 24 juillet à l’âge de 68 ans. La cause de sa mort n’a pas été dévoilée.
Dans les heures qui ont suivi son décès, son vice-président, John Dramani Mahama, a prêté serment pour le remplacer à la tête de l’Etat. Le parti au pouvoir, le Congrès démocratique national (NDC), a annoncé que John Dramani Mahama serait son candidat aux élections, toujours prévues en décembre.
Le président Mahama, qui s’est exprimé pendant les deux heures qu’ont duré les funérailles, marquées par des lectures de la Bible, des prières et des chants, a décrit son prédécesseur comme « un homme de paix » qui a assis la stabilité du Ghana.
Durant son mandat, John Atta Mills est crédité d’avoir guidé la transformation du Ghana, dernier exportateur de pétrole en date du golfe de Guinée avec l’une des économies à la croissance la plus rapide d’Afrique. Le Ghana s’est déjà imposé comme un producteur majeur de cacao et d’or.
Reuters