
Cette ONG a pour objectif de promouvoir la sensibilisation, la protection et le respect des droits de l’homme à travers à la création d’une structure de paix et des droits humains. Elle va défendre la cause des personnes et des communautés en situation de faible difficulté, marginalisées, les victimes ou en conflit avec la loi, annoncent ses fondateurs.
Avocats pour les Droits de l’Homme ambitionne aussi d’interpeller le pouvoir public au tour des situations sociales, des lacunes à compromettre la paix et le développement sociaux économique de la nation. Enfin, elle va aussi vulgariser les instruments juridiques nationaux et internationaux relatifs aux droits humains.
Le thème qui a servi à la conférence de lancement des activités de l’ONG a été apprécié par le ministère de la Justice et Garde des sceaux. Son représentant, Ibrahima Béavogui, a indiqué que la garde à vue est un élément essentiel de préservation des libertés individuelles. « Notre constitution l’a consacrée. C’est pour quoi le Code de procédure pénale est très rigoureux sur le phénomène de la garde à vue ».
Pour le Bâtonnier de l’Ordre national des avocats de Guinée, Me Dinah Sampil, la garde à vue est la première mesure de privation de liberté d’un citoyen. Lorsqu’un individu est interpellé par les forces de l’ordre à l’ouverture d’une enquête préliminaire, c’est la première mesure de restriction de la liberté qui est prise. « Il est nécessaire que nous sachions dans quelle situation on peut être privé de la liberté et pendant combien de temps cela peut durer d’où l’importance de la garde à vue », a déclaré Me Sampil.
Le conférencier, Francis N’kpa a souligné que les dispositions du Code de procédure pénale relative à la garde à vue sont souvent violées. La garde à vue à une condition, mais en Guinée (Labé, Mamou, Coyah…) on constate un véritable abus, a déploré N’Kpa. « Il y a un principe posé par le Code de procédure pénale guinéen. La garde à vue ne doit pas dépasser 48 heures. Et si ce délai est connu, il ne doit pas aller au-delà ».
« Nous avons constaté dans le commissariat, les polices judiciaires, l’OPJ n’informe pas les autorités compétentes spécialisées en la matière. Ils peuvent garder une personne pendant une semaine et dire que c’est la garde à vue. En le faisant il y a effectivement un abus », a dit conférencier.
Sidiki Mara
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