
« C’est avec consternation, que j’ai lu le communiqué signé par El hadj Cellou Dalein DIALLO ,Président de l’ufdg, relatif aux graves accusations proférées à l’encontre de M. BAH Oury, 1er Vice- Président du parti , par un certain Wann Oumar soutenu à cet égard par un clan dont les contours restent à préciser.
Ces accusations évoquent son implication à « l’attentat du 19 juillet 2010 », à l’atteinte à la sécurité nationale par l’organisation d’une rébellion contre son pays financée par des collectes de fonds par la communauté guinéenne à l’étranger et à une tentative d’élimination physique d’El hadj Cellou Dalein DIALLO. L’honorabilité de personnalités politiques nationales comme l’ancien ministre Kassory FOFANA n’a pas été épargnée par l’explosion de la haine viscérale contre le n°2 du parti, à la lecture des articles et à l’audition des propos de l’accusateur.
Cette méthode criminelle rappelle les heures sombres de la Guinée des années 70 où les dénonciations des prétendus « agents de la 5éme colonne » ont broyé tant de valeureux filles et fils du pays dans les camps de concentration et condamné d’autres à l’exil. Au moment où des innocents civils et militaires croupissent en prison et que de plus en plus de voix réfutent la thèse de « l’attentat » pour montrer du doigt « un montage,pour neutraliser des forces civiles et militaires », les charges contre BAH Oury n’ont pour but que d’apporter un soutien actif à la gouvernance d’Alpha CONDE.
En ne réfutant pas de manière explicite ces accusations, en ne condamnant pas avec netteté et clarté leur auteur, en n’exprimant pas sa solidarité effective avec le Vice- Président fondateur de l’UFDG, et en banalisant cette atteinte à l’honneur et à la dignité de personnes respectables, le communiqué d’El hadj Cellou a rajouté au trouble et à la frustration ».
BAH Oury
1er Vice-Président de l’UFDG