
« Je ne peux as comprendre que des gens qui ont accepté volontairement de rendre le pouvoir cherchent à organiser un attentat quelques mois seulement après l‘installation du nouveau président de la République », a confié l’actuel patron de la Force africain en attente au micro de notre confrère, Afrcaguinée.com, qui dit l’avoir joint au téléphone.
Ce n’est pas tout. « Le pouvoir actuel devrait comprendre que ce sont les gens là qui se sot battus pour l’instauration de la démocratie dans le pays. Aujourd‘hui on nus parle de ce faux attentat, c’est ce qi à d’ailleurs fait que l‘Ambassadeur de France à Conakry à l’époque (Jean Graebling) a été relevé de ses fonctions, parce qu’il a participé à tout ce montage », a expliqué El Tigre au cours de l’entretien. Des proches du Général Konaté, dont Nouhou Thiam ou encore Aboubacar Sidiki Camara dit De Gaule, ainsi qu’une quarantaine d’accusés sont tous détenus à la maison centrale depuis près d’un an pour, dit-on, des soupçons qui pèsent sur eux. Notre source précise aussi que l’avocat général près de la cour d’appel de Conakry, Williams Fernandez, promet l’ouverture de ce procès pour bientôt. Peut-être en juillet prochain. Les relations entre le président Condé et son prédécesseur, de Sékouba Konaté, se sont dégradées le lendemain de l’arrestation des proches de ce dernier. Le fossé s’est surtout agrandi quand le pouvoir actuel a accusé les autorités de la transition d’avoir dilapidé les biens publics.
Sur ce, le Général Sékouba Konaté est tranchant : « Si le pouvoir en place me reproche de quelque chose, qu’il le fasse appel afin que je réponds », a révélé Africaguinée sur son site.
Selon une source bien informée jointe au téléphone, le Général Sékouba Konaté promet des révélations fracassantes imminentes dans les médias de grande audience. « Il m’a dit à maintes reprises qu’il fera des révélations dans les organes de presse les plus influents », a indiqué un de ses proches au cours d’une conversation téléphonique avec notre rédaction. Dans la nuit du 18 au 19 juillet 2011, le domicile privé du chef de l’Etat sis à Kipé a été l’objet de tirs nourris de la part d’assaillants. Quelques heures après, le président Condé a indexé une certaine communauté et des leaders politiques comme étant les instigateurs. S’exprimant dans la presse sénégalaise, le locataire de Sékoutouréyah a pointé un doigt accusateur à des pays comme le Sénégal et la Gambie. Après le tollé qui en a suivi, il dit tourner la page.
Un premier lot d’accuser sur la quarantaine sous les verrous a été récemment libéré, alors que le procès tant attendu est reporté de février en mars, d’avril en septembre prochain.
L’Observateur