
La FESABAG fustige l’attitude du directeur général de UBA qui, selon elle, a décidé unilatéralement le licenciement du sieur Kéita pour déficit de 100 000 GNF. Selon la fédération syndicale, le Comité de discipline de cette institution bancaire a estimé que le déficit enregistré par le banquier ne « constitue pas un motif de sanction disciplinaire mais a toutefois demandé son redéploiement vers un autre service opérationnel de la banque ». En conséquence, elle « désapprouve » la décision du patron de UBA et demande à l’Association Professionnelle des Banque de « s’investir activement afin d’amener le directeur général à reconsidérer sa décision ».
Pour la BADAM, le syndicat des banques et assurance fustige la l’absence de réaction de la Primature, des ministères en charge de l’Economie et de la Fonction publique face à la crise financière traversée par la BADAM. Une crise qui, selon la FESABAG, a « un impact négatif sur la vie de l’entreprise et des employés ».
La FESABAG entend donc déclencher une grève générale dans le secteur des banques, assurances et micro finances de Guinée si le travailleur de UBA licencié ne retrouve pas ses droits, et qu’aucune issue favorable pour une sortie de crise n’est trouvée pour la BADAM.
Note de la Rédaction : Photo : Abdoulaye Sow, Secrétaire général de la FESABAG.
Mamady Fofana