
L’annonce a été faite pendant une conférence de presse à laquelle tous les partis ténors du groupe étaient présents. L’UFR de Sidya Touré, l’UFDG de Cellou Dalein Diallo, l’UFC d’Aboubacar Sylla, les NFD de Mouctar Diallo, le PEDN de Lansana Kouyaté.
Selon le Porte-parole des deux groupes, Aboubacar Sylla, président de l’Union des Forces du Changement (UFC), le pouvoir refuse toujours d’engager un dialogue franc et sincère avec l’opposition dans le but d’examiner sereinement les conditions dans les quelles les élections législatives peuvent être organisées avec transparence et équité, dans les délais requis. Un manque de volonté politique, qui, selon lui, est à l’origine du blocage politique vécu aujourd’hui par les Guinéens.
Pour l’ex-ministre de l’information, l’Etat de droit a régressé en Guinée. Il cite pour exemple, l’arrestation de certains de leurs militants et sympathisants, dont certains ont été « jugés, condamnés et d’autres toujours en instance de jugement ».
S’agissant de la CENI, comme les mois antérieurs, l’opposition a fustigé ce qu’elle a appalé le choix unilatéral fait par la CENI en retenant l’opérateur technique Waymark et son alliée la société Sabari Technology.
Pour le président de l’Union des Forces Républicaines (UFR), Sidya Touré, la recomposition de la CENI est la seule alternative pour une sortie de crise en Guinée. « Nous sommes prêts et déterminés à faire une marche pacifique sur le long de l’autoroute à partir du rondpoint de Matoto jusqu’à l’esplanade du stade du 28 septembre. Nous attendons la fin de tous les examens nationaux. Les élections c’est un moyen de résoudre les problèmes que nous-nous posons aujourd’hui à savoir le fait que ce pays n’avance plus ».
Sidya Touré a également souligné la Guinée est en panne et s’il n’y a pas de décollage, c’est le chef de l’Etat Alpha Condé qui ne veux pas prendre ses responsabilités vis à vis des Guinéens qui n’ont pas de quoi se procurer en ce moment. Pour Touré, Alpha Condé ne pense pas à la situation de la population guinéens « sinon le blocus est devenu aujourd’hui une honte pour nous ».
Quant à Mme Djalikatou Traoré du PEDN, l’opinion doit comprendre qu’il faut résoudre les questions institutionnelles et politiques. Un pays politiquement stable est égal à un pays prospère. Il faut que notre pays arrive à prendre l’exemple sur les autres comme le Ghana, le Sénégal et la Côte d’Ivoire pour instaurer la démocratie, conclut-elle.
Sidiki Mara
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