
Le Rapport sur le Développement Humain en Afrique 2012 indique que l’Afrique subsaharienne peut s’affranchir de l’insécurité alimentaire persistante en s’appuyant sur quatre moteurs de changement cruciaux. Il cite l’amélioration de la productivité agricole des petits exploitants, l’accroissement de l’efficacité des politiques nutritionnelles visant prioritairement les enfants, le renforcement de la résilience des communautés et de foyers pour résister aux chocs et le développement de la participation et de l’autonomisation des individus en particulier des femmes et des populations rurales pauvres. Le document révèle que l’insécurité alimentaire résulte d’un ensemble de dysfonctionnements et de politiques et stratégies inappropriés. Il s’agit notamment des politiques agricole, nutritionnelle, d’éducation et de gouvernance locale.
Selon les données présentées par le rapport, en Guinée, 16% de la population sont affectés par la sous-alimentation, contre 27% à l’échelle de la région. Il s’appuie sur une étude récente réalisée qui indique que la Guinée est confrontée à un véritable problème d’insécurité alimentaire et nutritionnelle. Ce phénomène entraine à titre d’exemple l’importation de d’environ 300.000 tonnes de riz par an pour subvenir aux besoins des populations.
Le rapport plaide en faveur des politiques et actions centrées sur des domaines clés, pour améliorer la productivité agricole en augmentant les rendements, afin d’accroitre la productivité alimentaire. Il estime que cela permettra d’améliorer les résultats nutritionnels grâce à des interventions qui ciblent la malnutrition chez les enfants et les mères.
La Guinée occupe la 36è place sur 45 en Afrique dans le Rapport sur le Développement Humain 2012.
Sidiki Mara
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Kaloum Presse