
Le constat est que nous abattons plus d’arbres que nous en plantons. Selon une étude du PNUD, la zone d’exécution du projet, située dans la région forestière de la Guinée est menacée de »savanisation » suite à la coupe abusive du bois et la pratique des activités agricoles inappropriées… Dans le passé, l’Etat a géré seul les forêts. Cette approche qui a produit des résultats mitigés a conduit à une dégradation plus ou moins généralisée des forêts guinéennes. Pourtant, elles disposent d’un plan de gestion organique qui n’a jamais été mise en œuvre, faute de moyen financier. Ce qui n’est pas de nature à garantir leur gestion durable. La mise en œuvre du projet contribuerait à la constitution de la forêt, à la séquestration du carbone, à l’amélioration du cadre de vie et à la lutte contre la pauvreté.
L’abondante utilisation des engrais chimiques et des pesticides dont les conséquences sur les sols et la végétation ne sont pas des moindres aggrave cet état de fait. Certains écologistes trouvent que l’application des engrais chimiques n’est pas toujours accompagnée de mesure visant le maintien de la matière organique pour enrayer la dégradation et l’acidification des sols. L’engrais chimique certes favorise une bonne croissance de culture, mais il appauvrit cependant le sol et porte atteinte à la santé des consommateurs.
Le Continent