
C’est sur les antennes de la télévision nationale que les ministres Me Abdoul Kabèlè Camara et le Général Mamadouba Toto Camara ont fait l’annonce. Celle-ci fait suivi à l’assassinat, à Mamou , lundi nuit, d’un chauffeur par un caporal de l’armée à un barrage de contrôle. Le meurtre a été suivi ce mardi matin par une révolte populaire dans la ville-carrefour, paralysant les activités.
L’interdiction des barrages annoncée ce soir ne concerne cependant pas les postes de contrôle Kolibara entre Kouriyah dans la préfecture de Coyah et Kindia, Mangata entre Coyah et Forécariah, et Koleya entre Tanènè et Dubréka.
Pour les barrages de contrôle nocturne à Conakry de 23h30 à 6h du matin, seuls les postes du Pont 8 Novembre, le carrefour Moussoudougou, Sanoyah et Kagbélen sont désormais autorisés. Les autres devront disparaitre. « Tous les postes de contrôle et les patrouilles sont sous la responsabilité du Haut commandement de la gendarmerie et de la police », ont précisé les ministres, avant de rappeler que les « fouilles des véhicules diplomatiques sont interdites ».
Mamady Fofana
Kaloum Presse