
Ces deux actions judiciaires distinctes visent à établir les faits et les responsables des violences politiques qui se sont déroulées respectivement en janvier et février 2007 au cours de manifestations pacifiques, et en octobre 2010 lorsque 15 personnes ont été arbitrairement arrêtées, détenues et soumises à des actes de tortures à Conakry.
Dans cette dernière procédure, plusieurs responsables politiques et militaires en fonction en 2010 sont directement visés, notamment l’actuel gouverneur de la ville de Conakry et commandant de l’armée guinéenne Sékou Resco Camara, l’ancien chef d’état major du régime de la transition, le général Nouhou Thiam et l’ancien chef de la garde présidentielle sous la transition, le commandant Sidiki Camara dit de Gaulle. « Le dépôt de ces deux plaintes marque la contribution de la société civile à l’élargissement de la lutte contre l’impunité en Guinée à l’autre situation que celles du massacre du stade, perpétré le 28 septembre 2009 » a déclaré Me Patrick Baudouin, président d’honneur de la FIDH et responsable du groupe d’action judiciaire de la FIDH.
L’Observateur