Selon de présumées victimes de ce qu’il convient de qualifier de chantage, attentat à la pudeur et atteinte à la dignité, le restaurant » les jardins de Guinée ‘ sis à Coléah, sur la route Niger dans la commune de Matam est devenu un lieu de prostitution forcée.
Selon des témoignages concordants recueillis auprès de présumées victimes, le boss des »jardins de Guinée », Martial prend un plaisir sadique à exiger de ses travailleuses un droit de cuissage. Autrement dit, le sinistre individu ne se gêne pas de sommer ses serveuses de coucher avec lui aux risques de se voir purement et simplement virer sans indemnités.
Par ces temps de chômage chronique et de manque d’emploi pour de nombreux jeunes, singulièrement les jeunes filles de la Guinée, l’on comprend aisément le dilemme et le choix cornélien que ces filles, aux formes généreuses qui font baver Martial, ont à faire.
Fort heureusement qu’il y a encore sous nos cieux des filles dignes et capables de résister à la tentation ainsi qu’au chantage, en dépit des difficultés quotidiennes.
» Depuis longtemps, monsieur Martial me demandait de coucher avec lui. Il l’a fait à plusieurs reprises mais j’ai refusé. Finalement il m’a demandé d’arrêter le boulot et sans indemnités’… » affirme Mlle M.C.dune voix pleine d’amertume.
Quant à Mlle D. K. » Lorsque monsieur Martial m’a demandé de coucher avec lui, je lui rétorqué que j’étais là pour gagner honnêtement dignement mon pain, le temps d’avoir un job conforme à ma formation. Il m’alors promis monts et merveilles, c’est-à-dire une hausse de salaire, beaucoup d’argent et des cadeaux. Et je lui ai dit que je suis fidèle à mon amant. Le lendemain il m’a licenciée sans me régler. C’est un véritable coureur de jupons qui n’a aucun égard pour nous les guinéennes. »
Dans notre tentative de vérifier les faits, Martial nous a opposé une fin de non recevoir par des propos désobligeants que nous épargnons à nos respectables lecteurs.
Bangoura Ousmane