
« En ce jour, bien des peuples et d’abord en Europe nous attendent et nous regardent. Pour surmonter la crise qui la frappe, l’Europe a besoin de projets, elle a besoin de solidarité, elle a besoin de croissance », a-t-il dit.
« A nos partenaires, je proposerai un nouveau pacte qui alliera la réduction nécessaire des dettes publiques avec l’indispensable stimulation de l’économie », a-t-il poursuivi.
François Hollande doit s’envoler dans l’après-midi pour Berlin, où il rencontrera la chancelière Angela Merkel pour tenter d’obtenir une renégociation du pacte européen de discipline budgétaire pour stimuler la croissance.
Le nouveau président a également assuré qu’il exercerait ses fonctions dans le respect de l’équilibre des pouvoirs avec le Premier ministre et le Parlement.
« Je fixerai les priorités mais je ne déciderai pas pour tous, pour tout et partout », a-t-il expliqué.
« Le pays a besoin d’apaisement, d’unité et de réconciliation », a-t-il ajouté en rendant hommage à l’action menée depuis 1958 par ses six prédécesseurs de la Ve République, se contentant, pour Nicolas Sarkozy, de lui adresser ses meilleurs vœux pour sa « nouvelle vie ».
Reuters