
L’arrivée du professeur Alpha Condé à la tête de ce pays avait suscité beaucoup d’espoir chez les populations, surtout en ce qui concerne leurs conditions de vie. Mais, aujourd’hui, ceci est une peine perdue, car la situation s’empire de jour au lendemain. Le sac de riz local qui coûtait à 200.000 francs guinéens(FG), se revend aujourd’hui à 300.000 FG au grand marché de Madina. Et celui importé, qui était appelé dans les marchés le riz d’Alpha, et qui devrait se revendre à 180 mille varient aujourd’hui entre 200 mille et 2820 mille. Quant au sac de sucre raffiné de 50 kilos, qui se négociait l’année dernière entre 400.000 et 450.000 FG, aujourd’hui, il se revend à plus de 500.000 FG dans les différents marchés de la capitale. Quant à la viande, elle devient de moins en moins à la portée de la plupart des familles, à cause de son prix qui est actuellement à 30.000 FG le kilo. Pour le poisson frais, c’est tout autre chose. En plus d’être rare sur le marché, mais son prix est inabordable. Il était auparavant à 130.000 FG le carton, ce qui a considérablement n grimpé pour se revendre aujourd’hui sur le marché local à 250.000 FG. Du côté des produits maraichers comme le piment, la salade, la tomate, l’oignon, ils connaissent la même augmentation. Car, dans le marché de Conakry aujourd’hui cinq piments sont vendus à 1000 FG et quatre gros oignons sont à 10.000 FG.
Face à cette situation qui préoccupe toute la population guinéenne, la crise continue de faire son petit bout de chemin et c’est le citoyen qui en paie les frais. Ce qui n’est pas étonnant de savoir que les revenus du travailleur ne suffisent pour payer ce dont il a besoin. Et tous les regards sont tournés vers le point d’achèvement, d’où le gouvernement compte sur l’annulation de sa dette pour envisager une amélioration des conditions de vie des Guinéens.
A rappeler que, lors de la célébration de la journée mondiale des femmes, le8 mars dernier le président de la République le Pr Alpha Condé s’est dit conscient de de la souffrance que les guinéens traversent actuellement. Et dans cette optique, il a remercié les populations pour le sacrifice consenti. Sur ce , il a demandé quelques quatre mois de patience, juste le temps pour la Guinée d’atteindre le point d’achèvement des pays pauvres très endettés.
La République