
Il ne reste plus à la Guinée que de figurer sur le livre « Guinness » des records en matière de report de dates d’élections. Après les scénarios des présidentielles de 2010, c’est au tour de la date des législatives de connaitre le même sort. Annoncées pour un départ pour mars dernier, par Alassane Condé, c’est la date du 08 juillet programmée par le président de la CENI, Lounsény Camara, qui reste aujourd’hui compromise.
De retour d’une visite de terrain à Coyah, le ministre de l’administration du territoire, Alassane Condé, a estimé qu’il serait difficile techniquement de tenir ce délai « à ce jour la Céni ne me parait pas capable d’organiser les élections selon le chronogramme publié ».
Voilà que cette CENI revient une fois de plus au devant de la scène. Seulement, cette fois-ci, ce n’est pas l’opposition qui dénonce l’incapacité de cette structure d’organiser des élections législatives à la date indiquée par son président.
Au de là du manque de consultation de l’opposition au tour de ce programme, il y a aussi le fait que la CENI soit en retard par rapport au chronogramme qu’elle s’est auto-établi. Ce qui dénote une fois encore que cette structure est incapable de tenir à ses engagements malgré les promesses faites aux autorités du pays.
Ce nouveau report qui pointe à l’horizon risque fort d’enfoncer de plus Lounsény Camara dans un discrédit dont l’opposition, et la société civile ont toujours dénoncés.
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