
C’est dire à quel point l’éléphant annoncé est venu avec un pied cassé. Si pour certains, ce nouveau désespoir s’explique par l’inexpérience, d’autres accusent carrément la mal gouvernance politique et économique érigée en modèle. Que d’incertitudes planent aujourd’hui sur l’issue d’une transition inachevée, hibernée par une absence de dialogue sincère donc, de consensus entre les principaux acteurs de l’échiquier politique, conséquence la volonté du pouvoir d’opérer un passage en force dans les prochaines législatives.
Une démarche que l’opposition qualifie de volonté politique d’organiser un hold-up électoral. Ce contexte politique troubla nt sert malheureusement de terreau à une gouvernance économique qui risque de faire le lit à la précarité et à une forme de corruption asymétrique créée et entretenue par l’appareil du système la gouvernance économique et politique se nourrit dès lors d’une conception Patrimoniale du Pouvoir. Le parti au pouvoir deviendrait ainsi un véritable fonds de commerce pour hisser au sommet de la hiérarchie sociale. In véritable tremplin pour les passe-droits, les prévarications pour les tenants du pouvoir. Mais, plus graves, celui qui à passé 24 ans à brancarder sur le système Conté vient de porter son fils Mohamed sur le Piédestal du Prince Souverain.
Aujourd’hui, c’est un secret de polichinelle que le fils de son Père est non seulement impliqué dans le monde des affaires avec l’Etat mais, pire, il entretient des relations incestueuses avec des investisseurs réels ou potentiels intéressés par l’espace économique Guinéen. Dernière prouesse en date, des accords passées avec des sociétés comme ‘’ A.O.S’’, une société brésilienne qui serait déjà installée confortablement a u cœur de la Cité Ministérielle de Donka, en face de l’Ambassade du Japon et sa base logistique à Manéah. Rien de plus normal si les accords passées étaient au-dessus de tout soupçon et s’étaient plutôt passés en toute transparence et dans l’intérêt exclusif du peuple de Guinéen. Voilà donc, un cas figure qui vient battre en brèche les promesses électorales du Professeur Alpha Condé qui s’était engagé à n’impliquer aucun membre de sa famille ou proche dans les affaires de l’Etat surtout lorsqu’il existe question d’argent. Fait notable. L’A.O.S aurait pris en charge tout le voyage de la délégation guinéenne au Brésil, un voyage pourtant lorsqu’il qualifié de voyage officiel ou l’Etat donc est sensé donc prendre en charge les missionnaires. Comme on le voit donc, celui s’est voulu dans le discours et les promesses électorales le Mandela Guinéen se contredit dans la pratique quotidienne de sa gouvernance. Comme en économie, les faits sont également têtus en politique. Si l’o, veut bien gouverner, si l’on veut gouverner selon l’esprit des lois on doit reposer son action politique sur le culte de la transparence et non sur le culte de la personnalité.
L’Observateur