
Au cours de cette rencontre qui s’est déroulée au domicile de Sydia Touré, un des leaders de l’opposition guinéenne, l’ADP et le Collectif auraient fait « des reproches » au Conseil national des organisations de la société civile guinéenne pour son « indifférence » face à la crise qui affecte la sphère politique depuis un certain temps, une crise marquée par le quiproquo relatif à la recomposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et à la date des législatives, fixée au 8 juillet par cette institution, selon notre source.
Les membres de la société civile auraient à leur tour reconnu leur quasi-absence dans le débat politique, depuis l’avènement d’un pouvoir civil le 21 décembre 2010. Invoquant comme cause à cette léthargie face aux questions cruciales engageant la vie de la nation, « des crises internes à leur organisation qui n’échappe pas à des petites querelles intestines », qui les empêcheraient parfois d’adopter une position commune lorsqu’une situation se pose.
La société civile guinéenne compte poursuivre ses consultations à travers des rencontres avec les autres acteurs de la mouvance présidentielle, afin de contribuer à décrisper l’atmosphère politique.
Xinhua