
Accompagné lors d’un déplacement dans l’Ain et le Rhône par la ministre du Budget, Valérie Pécresse, M. Wauquiez a souhaité que « François Hollande mette enfin ses actes en conformité avec ses paroles ».
« Il ne peut pas d’un côté présenter un visage patelin à l’opinion, disant la main sur le coeur, +je veux une campagne de fond et d’idées+, et de l’autre côté, derrière la scène, organiser en sous-main ce type d’opération. C’est inacceptable et ce n’est pas à la hauteur de ce que doit être un débat présidentiel », a-t-il dit.
Pour le ministre, « ce qui est en train de se passer, c’est que l’espoir change de camp. Et du coup, le PS devient agressif. On l’a vu avec Najat Vallaud-Belkacem (une des porte-parole de François Hollande, NDLR) ce week-end, on le voit aujourd’hui. Que le PS retrouve ses esprits et reprenne un peu de sang-froid même si la dynamique n’est pas de leur côté », a-t-il déclaré.
Récemment, Mme Vallaud-Belkacem a estimé que « le Nicolas Sarkozy qu’on cherche à vendre aux Français est un faux, une contrefaçon, un produit de contrebande imaginé par des cerveaux d’extrême droite et revendu par des valets sans morale (…) ».
« Je crois que nous voulons une campagne présidentielle marquée par le respect mutuel », a dit Mme Pécresse, commentant les évènements de Bayonne.
« Nous attendons de la part de l’opposition qu’elle condamne ces invectives et ces huées parce que ce n’est pas très respectueux vis-à-vis d’un adversaire, président, candidat à la présidentielle ».
Le directeur de la communication de François Hollande, Manuel Valls, a assuré qu' »aucun militant socialiste » n’était impliqué dans les incidents survenus à Bayonne.
AFP