
Dans le déroulement des faits, M. Doumbouya explique que la drogue a été détectée au Poste d’Inspection-Filtrage (PIF) au niveau de l’aérogare international avant d’être déposée au niveau du service douane de l’aéroport le même jour. Il précise que le convoyeur Alhousseny Barry, c’est son nom, a fait ses formalités au comptoir de la compagnie d’Air Francel pour le vol AF 775 qui quittait Conakry pour la France. L’interessé en fuite détenait deux sacs à main et un sac à dos et que c’était Ces sacs, poursuit le Commissaire spécial de l’Aéroport de Conakry, 16 paquets de cocaïne emballés dans des enveloppes qui ont été mises à la disposition de l’OCAD (Office Central Anti-Drogue).
Doumbouya souligne que Alhoussény Barry, né en 1978, est franco-guiinéen et détient deux passeports de la Guinée et de la France. Il serait à son quinzième voyage. M. Doumbouya affirme qu’il a appris comme tout le monde un matin que le convoyeur s’est évadé. Et là il a pointé un doigt accusateur sur la gendarmérie.
Le commissaire Doumbouya souligne qu’après ses enquêtes, il a découvert que le nommé Alhoussény Barry a sa femme qui travaille à l’Aéroport Roissy Charles De Gaulle de Paris (ADP). Aloussény Barry, à l’en croire, détient un badge qui le permet de se rendre dans tous les coins de cet aéroport.
Là, il pense à une certaine une complicité depuis l’aéroport Roissy Charles DeGaulle. Parcequ’il n’est pas premier voyage du genre.
Le commissaire spécial de l’Aéroport international de Gbéssia Conakry a tenu à signaler que le frère jumeau du convoyeur, Alhassane Barry est actuellement en détention à l’OCAD pour des faits d’enquêtes. M. Doumbouya déclare à la presse qu’en ce qui le concerne, il a fait correctement son travail. Qui a donc failli à ses obligations ?
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Source : Tamtamguinee.com