
Les deux blocs politiques ont annoncé lundi qu’ils pourraient récuser le Comité de facilitation du dialogue au cas où celui-ci continue à se muer en porte-parole du gouvernement et non un médiateur impartial.
Les deux blocs comptent rencontrer le comité des facilitateurs présidé par Mg Albert David Gomez pour lui signifier leur désapprobation après l’implication de certains partis jugés proches du pouvoir dans le dialogue. Une rencontre dont l’issue semble déjà connue puisque les opposants ne croient plus en la sincérité de l’homme de l’Eglise et de ses collègues membres du comité. « On se pose aujourd’hui des questions sur son (Mg Gomez) impartialité et sa sincérité », affirme Mouctar Diallo président des Nouvelles Forces Démocratiques. « Le président du Comité des facilitateurs devient porte-parole du gouvernement. La confusion entretenue à la présidence de ce comité ne nous permet pas de tenir un dialogue dans l’intérêt du peuple », ajoute Dr Faya Millimono du Bureau exécutif de la NGR.
Aboubacar Sylla, président de l’UFC prévient. « Nous sommes prêts à rencontrer les facilitateurs. Nous allons leur faire savoir ce que nous voulons et ce que nous ne sommes pas prêts d’accepter. S’ils ne comprennent pas, il sera question de les récuser. »
Le patron de l’UFC va plus loin et rappelle. La bonne volonté du gouvernement et l’arrêt des activités de la CENI étaient à l’origine de la suspension de leurs projets. Si la proposition d’un dialogue bipartite n’est pas acceptée par le comité et le pouvoir, le Collectif et l’ADP vont tenir des meetings conjoints à Conakry et organiser des caravanes à l’intérieur du pays en guise de protestation.
Elie Ougna
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