
Après avoir annoncé officiellement, par voie de presse, la fin de son union avec Cellou Dalein Diallo, union qu’il circonscrit au second tour de l’élection présidentielle de l’année dernière, Sidya Touré n’exclut plus de copter d’autres partis pour peser lourd dans la balance. S’exprimant lundi, sur Radio Guinée, le président de l’UFR l’a dit haut et fort à qui veut l’entendre. Lui aussi veut régner à la tête d’une alliance politique. « On sera toujours avec d’autres partis en alliance », a–il affirmé, précisant qu’il ne reviendra plus à lui de jouer le second rôle. « Nous avons plusieurs partis avec lesquels nous allons discuter de tout cela, et le moment venu, nous nous mettrons d’accord pour que des partis se présentent avec le sigle de l’UFR ».
Si Sidya Touré annonce son départ de l’Alliance Cellou Dalein Président, les revendications avec le leader de celle-ci restent cependant les mêmes. L’arrêt des activités de la Commission électorale nationale indépendante qu’il estime être sous la houlette du ministère de l’administration du territoire, la libération des détenus politiques interpellés après la marche du 27 septembre.
Pour ce qui est de la situation économique de la Guinée, l’opposition la juge de « dramatique ». Ses preuves sont notamment le ralentissement de l’activité économique, le taux d’inflation toujours élevé et l’absence de l’investissement. « Il n’y a pas eu de mesures d’urgence notamment tout ce qu’on nous avait promis pendant la campagne électorale. La situation économique est difficile nous n’avons pas de financement extérieur parce que nous n’avons pas réussi à finir notre transition en faisant les élections législatives ».
Elie Ougna
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