
Anne Marie dont il s’agit serait détenue au Commissariat central de Kaloum, situé au cœur de la capitale dans le cadre de l’enquête qui a été ouverte pour la circonstance.
Les deux plaignantes à savoir Mama Aissata Traoré et Fatoumata Camara auraient retrouvé leurs enfants dont l’identité n’a pas été divulguée grâce à une intervention de la police.
La jeune femme incriminée dans cette affaire aurait lors de son interrogatoire avoué avoir agi suite à des recommandations reçues de la part d’un « marabout » qu’elle aurait consulté suite à la « maladie » de son enfant.
Le « marabout » lui aurait alors demandé d’enlever un enfant appartenant à une mendiante, puis de le rendre ensuite, et que cela allait contribuer à la « guérison » de son enfant qu’elle dit malade.
Ces explications à caractère superstitieux n’auraient pour le moment pas convaincu les enquêteurs. Tant la version s’avère « incohérente » d’après nos sources.
Les vols d’enfants font partie d’une forme de criminalité qui n’épargne pas la Guinée. Des véhicules remplis d’enfants à destination de certains pays voisins sont souvent saisis au niveau des frontières guinéennes.
Une situation qui illustre l’existence de la traite des êtres humains dans la sous-région ouest africaine, qui en réalité est un fléau transversale.
Il y a quelques mois, des rumeurs d’enlèvement d’enfants avaient créé une véritable psychose dans la capitale poussant certains parents à garder leurs enfants à la maison, loin de l’école.
Les autorités étaient alors intervenues pour rassurer les populations, démentant ces informations qu’elles avaient qualifiées d’erronées.
Xinhua