
Des sources soutiennent que le ministre des Finances pourtant très méthodique dans ses façons de faire est arrivé en trombe 8 heures passées, après que le Chef de l’Etat, la dernière personnalité à monter à bord de l’avion, s’était déjà installé sur son siège. Les autorités aéroportuaires et le protocole présidentiel signifient tout gentiment à M. Yansané qu’il est impossible d’ouvrir l’avion, nous dit-on.
Que faire ? Vite il faut appeler le président et lui dire qu’un membre important de la délégation (après lui bien sûr), en l’occurrence le ministre des Finances est sur le tarmac de l’aéroport. Surtout que l’appareil n’a pas d’abord décollé.
Le numéro est composé. Le téléphone du président sonne. Aucune réponse. C’est la panique. On recompose le numéro. Le propriétaire ne prend pas l’appel. L’avion prend son envol. Et le ministre reste à Conakry. Il faut pourtant partir pour éviter la colère du président qui ne serait déjà pas content. Nos sources indiquent que l’argentier du pays partira finalement plus tard dans la soirée du dimanche par un vol régulier.
En raison de l’absence de l’intéressé, il nous a été impossible de recouper l’information auprès de lui.
A suivre…
Fatoumata Kéita
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