
« Le gouvernement actuel n’a pas la volonté politique de juger cette affaire», a dit Ibrahima Barry, président du collectif, composé de cinq associations de victimes. « Nous avons adressé des courriers au ministre de la Justice et Garde des Sceaux et au Procureur de la République, sans suite », a déclaré M. Barry à la faveur d’une conférence de presse.
« Depuis la répression, nous avons porté plainte, mais nous n’avons jamais été convoqué. Il y a une défaillance dans les juridictions guinéennes », a regretté, souhaitant que « la Cour pénale internationale s’autosaisisse de ce dossier ».
Courant septembre, le ministère de la Justice a mis en place un pool de magistrats chargé de travailler sur la répression de 2009. Ce pool de magistrats siège dans les locaux de la Cour suprême de Conakry, a tenu à préciser le ministre Me Christian Sow.
Rappelons que les enquêtes de la communauté internationale font état de plus de 150 personnes qui ont été tuées lors de la répression de l’opposition guinéenne il y a deux ans jour pour jour.
Fatoumata Kéita
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