
Un imposant déploiement des forces de sécurité depuis ce matin a empêché les manifestants de rallier le stade du 28 septembre où un rassemblement était prévu.
La circulation reste très paralyser sur l’axe Hamdallaye-Bambéto-Cosa-Enco5. En revanche, dans les communes de Matam, Matoto et une partie de Dixinn, les activités n’ont pas été largement affectées.
A la terrasse, à l’entrée du stade du 28 septembre, la présence de la police et de la gendarmérie reste visible. A Hamdallaye, les éléments des services du maintien de l’ordre jouent au chat et à la souris avec quelques manifestants qui ne baissent pas les bras.
« La police lance des gaz lacrymogènes et elle nous empêche de manifester dans la paix. Les gaz lacrymogène empêchent la famille de préparer alors qu’on nous dit que nous sommes dans un pays de démocratie », a déclaré Baldé Amadou Boydé, un manifestant rencontré à Hamdallaye.
« Ce sont des bêtises sur la route. Les gens barrent la route Le Prince pour ne rien alors que la circulation est normale partout. Je me suis retourné parce qu’ils jetaient des pierres », rétorque Cheick Mohamed Condé, un conducteur très remonté contre les protestataires.
A Kaloum, centre des affaires de la capitale guinéenne, le calme règne, même si la majorité des boutiques est restée fermée. Les banques commerciales qui ont ouvert tôt ce matin ont dû refermer aux environs de 14h.
Fatoumata Kéita
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