
Selon le rapport, il n’existe pas de carte de route spécifique pour réaliser une croissance orientée vers les besoins de la population. Ce faisant, le document insiste sur l’importance de la coopération sud-sud comme puissant catalyseur en faveur de la croissance économique et du développement humain. Les nouveaux partenariats conclus entre l’Afrique et les économies émergentes sont encourageants à cet égard.
Ils offrent en puissance un large arsenal de politiques susceptibles d’alimenter un tel processus de croissance. Ces économies émergentes ainsi que d’autres se sont avérées capables de soutenir la croissance et de déclencher des améliorations à large échelle sur le plan du niveau de vie, en adoptant et en développant progressivement leur propre arsenal de politiques novatrices.
Pour les experts, la plus part des pays africains peuvent s’inspirer de ces succès et profiter des leçons apprises de ces expériences, y compris des déconvenues à éviter, afin d’adapter leurs institutions et politiques nationales pour les mettre au service de leurs propres aspirations en matière de développement.
Alors que les partenaires traditionnels de l’Afrique sont toujours aussi massivement présents sur le continent au niveau des échanges commerciaux, de l’aide et de l’investissement. Les économies émergentes y créent des flux financiers tout en y introduisant des compétences nouvelles.
En 2009, la Chine a détrôné les États-Unis comme principal partenaire commercial de l’Afrique. Deux ans auparavant et pour la première fois dans son histoire récente, la part du commerce total de l’Afrique avec le groupe des pays en développement, constitué principalement d’économies émergentes, avait dépassé la part des échanges du continent avec l’Union européenne indique le rapport.
Selon ce même rapport, Afin de tirer pleinement parti des avantages offerts par de tels partenariats, il appartient aux décideurs africains de définir les conditions de leurs engagements avec leurs partenaires sur la base de stratégies de développement clairement établies. Il a été souligné par les experts économiques qu’ils pourraient ainsi faire avancer leurs intérêts nationaux et garantir que les opportunités commerciales. Et les flux d’investissement délivrent leurs promesses en matière de développement en comblant les aspirations des populations dans les domaines qui comptent le plus aux yeux de celles-ci, à savoir, l’emploi, la santé et l’éducation.
A cet effet, une meilleure coordination aux niveaux régional et sous-régional permettrait aux pays africains de peser plus lourdement dans leurs pourparlers avec leurs partenaires. Qu’il s’agisse des grandes économies émergentes, par le biais de négociations collectives menées dans le but de garantir que tous ces partenariats soient réellement orientés vers la réalisation des priorités du développement régional.
De la même manière, il incombe aux puissances émergentes de tenir compte des aspirations de leurs partenaires africains afin de favoriser à long terme et de manière plus systématique l’avènement de résultats gagnant-gagnant.
Source: Le PNUD