jeudi , 30 novembre 2023

Escroquerie : un homme déguisé en Colonel de l’armée arrêté au km 36 !

Un homme qui se dit ‘’marabout’’ du trésorier du bataillon autonome des troupes aéroportuaires (BATA) du camp Alpha Yaya Diallo, a été arrêter au kilomètre 36 le mercredi 6 juillet dernier.

 

El Hadj Ibrahima Sory Soumah, c’est son nom, était habillé, au moment de son arrestation, en tenue militaire, béret rouge et portant le grade de colonel.

Cet autre coup de filet réussit est l’œuvre de l’escadron mobile du km36. Selon nos confrères de Familia Fm, le ‘’faux colonel’’ s’était rendu à l’escadron mobile du kilomètre 36, en uniforme militaire et béret rouge bien ajusté, épaule toute ornée d’un grade d’officier de l’armée guinéenne.


Les agents de la gendarmerie lui aurait voué toutes les honneurs de la hiérarchie militaire, mais en retour,, Ibrahima Sory Soumah (le faux colonel) n’aurait pas pu rendre les honneurs. « C’est le commandant Fofana, trésorier du Bata qui ma donner cette tenue et ce béret rouge. Je suis son karamoko (marabout, ndlr). Avant-hier j’étais à Kindia et hier j’étais avec un ancien combattant, il ma trouver chez mon beau-frère. Comme ce matin il est difficile de gagner le véhicule, il m’a pris jusqu’à chez lui. Mais à la gendarmerie du km36, il ya eu un cas de vol. Je lui aie dit de venir jusqu’à la gendarmerie pour que je puisse faire le contact. Arrivé sur les lieux les militaires ont fait le garde à vous avec tous les honneurs. Mais j’ai seulement repos. Je n’ai pas pu continuer à répondre le reste. C’est ainsi que j’ai été démasqué », a reconnu M. Soumah.


Ainsi pour le commandant de l’escadron mobile du km 36 « ce sont des escrocs qui se mettent en tenue, ils font du n’importe quoi. Mais ce dernier a trop exagéré, les autres portent lieutenant, sous-lieutenant, adjudant, mais colonel, vraiment c’est une exagération. Hier, il est venu les hommes lui ont rendu tous les honneurs militaires lorsque j’étais au bureau. Si le commandant militaire entend qu’on rend des honneurs militaires, il doit chercher à vérifier. Quand j’ai sorti la tête, je l’ai regardé, je me suis poser la question : mais c’est qui ? J’ai mes 21 ans de service dans l’armée guinéenne. Même si je ne connais pas quelqu’un, dès que je vois un haut gradé, un supérieur, soit il est de la classe 90, 93 ou 85. Le temps pour moi de quitter mon bureau pour lui demander, il y a un jeune qui m’a intercercepté en me disant mon commandant, le monsieur dont vous doutez-là, effectivement il n’est pas militaire. En réponse je lui ai dit oui, moi-même j’ai compris. Alors je lui demande son lieu de travail, il me dit que c’est au Bata. Alors, je suis resté sur place, mais comme nous sommes en contact avec toutes les unités, j’ai appelé le commandant de Bata pour lui demander si c’est lui qui a envoyé quelqu’un ici. Ce dernier me dit : non. C’est ainsi que je l’ai embarqué en direction de Bata au camp Alpha Yaya Diallo».


La République