
Alors qu’il prenait part lundi à une rencontre de prise de contact entre son ministère et le Conseil national des organisations de la société civile, Alhassane Condé a reconnu l’incapacité de la Commission électorale nationale indépendante à conduire le processus électoral.
« La CENI a montré qu’elle est incompétente », a-t-il affirmé devant le secrétaire général du CNOSCG, Aziz Diop, lui-même très déçu de l’institution électorale au point de réclamer sa dissolution.
« En installant des bureaux de vote à plus de 20 km, elle (la CENI) savait que seuls dix personnes sur 20 pouvaient aller voter. Elle a montré ses limites », a déclaré le ministre Alhassane Condé.
En se livrant à de telles affirmations, le ministre de l’administration du territoire effectue un virage à 180 degrés. Jeudi 16 juin, il louait les membres de la Commission électorale nationale indépendante pour leur esprit d’ouverture. Il les remerciait pour avoir signé le protocole d’entente avec son département. « la CENI regorge de citoyens conscients et responsables », disait-il, fixant le président par intérim de la CENI, Louncény Camara dans les yeux.
Elie Ougna
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