mardi , 21 mars 2023

Mamadou Tahirou Barry, Biologiste-chercheur: « Le SIDA est une petite maladie. Je le guéris en un mois… »

Après des années d’interrogations et d’incertitude sur l’origine de la personne qui trouvera un jour le remède pouvant guérir le SIDA, Mamadou Tahirou Barry, biologiste et chercheur indépendant guinéen, a découvert un produit pouvant soigner une personne infectée par le VIH/SIDA en un mois seulement.

Avec le ravage que fait cette maladie qualifiée de « pandémie du siècle » qui touche cinquante millions de personnes sur la planète dont quatre vingt dix pour cent dans les pays en développement, nous avons rencontré ce « héros national » pour nous parler de cet exploit « inimaginable » pour certains. Lisez plutôt !

Conakryinfos: Nous avons appris avec beaucoup de satisfaction que vous êtes l’homme qui a trouvé un remède contre le VIH/Sida. Confirmez-vous cette nouvelle ?

Mamadou Tahirou Barry: Bien sûr ! D’autant plus qu’il y a plusieurs années maintenant depuis que j’ai découvert ce remède contre le Sida. Je crois qu’il y a eu plusieurs actions qui le confirment sans même que je le fasse moi-même. C’est pour vous dire que le Vih/Sida se soigne comme les autres maladies.

Comment s’appelle ce produit et quelle est sa formule chimique ?

J’ai découvert ce produit suite à des recherches menées sur un certain nombre d’années. Comme vous le savez, je suis biologiste de formation. J’ai consacré toute ma vie scientifique de biologiste à la recherche du remède contre le Sida.

Ce que je vais vous apprendre, c’est que la première formule que nous avons, c’était l’hypochlorite de sodium. Et aujourd’hui, nous en sommes à un certain nombre de formules. Et nous sommes très avancés dans cette matière.

Peut-on le rencontrer dans les pharmacies comme les autres produits pharmaceutiques ?

Non ! Ce remède n’est pas encore mis en pharmacie. Donc, nous ne l’avons pas encore commercialisé. Il ne se trouve seulement qu’à notre niveau.

Après cette découverte, avez-vous eu des contacts avec les grands laboratoires du monde entier, en vue de faciliter la commercialisation de ce produit ?

Beaucoup de laboratoires m’ont contacté après cette découverte, mais les propositions qui m’ont été faites, ne m’ont pas intéressées. C’est pourquoi, sa gestion reste seulement à notre niveau.

Un séropositif qui utilise votre produit peut-il voir immédiatement sa séropositivité disparaître ?

D’abord, un séropositif ne doit jamais changer de statut. Même s’il est guéri, il doit rester séropositif.

Cependant, nous avons fait des découvertes par rapport à ces malades. Certains patients que nous avons soignés, sont devenus séronégatifs. Ce qui n’est pas notre préoccupation, puisque scientifiquement, on ne peut pas encore l’expliquer. Mais, nous avons remarqué que tous les enfants séropositifs qui ne sont pas encore entrés en activité sexuelle, sont devenus séronégatifs après le traitement.

Ce qui fait que les gens qui sont très portés sur cet effet, nous leur demandons de rester un nombre très suffisant sans faire d’activité sexuelle. Ça c’est encore une autre chose que nous essayons pour voir si cela pourrait entraîner la séronégativité.

Selon vos statistiques, combien de patients soignez-vous par mois ? Et quel est le prix officiel pour traiter un patient atteint du VIH/Sida ?

Nous n’allons pas parler de prix, parce qu’il y a des gens que nous soignons gratuitement. Mais, comme vous le savez, nous sommes obligés de faire vivre le cabinet et continuer les recherches, ce qui fait qu’il y a des forfaits que nous demandons à certains patients pour pouvoir confectionner le produit.

Donc, statistiquement, le temps est très court pour que je puisse vous donner un nombre. Comme, vous le voyez, je reçois par jour un grand nombre de patients.

A part les guinéens, recevez-vous des patients étrangers ?

Oh ! Nos hôtels sont pleins de patients venus se faire soigner chez nous. Il y a des patients venus du monde entier, notamment de la France, des États-unis, d’Haïti, un peu partout.

Le VIH/Sida est une maladie qui est souvent dramatisée en Afrique, pensez-vous qu’il est une maladie banale, facile à guérir ?

Écoutez ! Quand je disais que le VIH/SIDA était une petite maladie qu’on peut soigner. Les gens se sont mis à crier par-ci par-là. Mais, lors de la dernière journée mondiale du Sida, on a déclaré que c’était une maladie chronique.
Autrement dit, c’est une maladie d’une certaine banalité. Ce n’est plus aussi grave que les gens le pensaient. Ils ont été jusqu’à dire que les gens peuvent prendre des ARV sans être atteint du VIH/SIDA, afin de le prévenir.

Au début, j’ai déclaré que le Sida est une petite maladie que nous guérissons sans faire recours à de gros moyens.

Mais, petit à petit, la communauté scientifique internationale nous rejoindra, parce que telle est la réalité.

Comme vous le dites, pour la première fois, quand vous avez annoncé que vous pouvez guérir le Sida, les gens ont crié au scandale. Mais, au fil du temps, les gens commencent à vous croire. Rassurez-vous que vous pouvez réellement traiter une personne malade du VIH/SIDA ?

Écoutez ! Vous parlez du Sida comme quelque chose d’extraordinaire. Je répète que le SIDA est une petite maladie, c’est-à-dire une virose qu’on peut guérir.
En tout cas chez nous, je vous assure que je guéris le SIDA en un mois seulement. Ceux qui n’y croient pas, peuvent venir voir. Il y a une preuve scientifique à la base. Donc, on ne fait pas du charlatanisme.
Si vous êtes un patient, on vous soigne scientifiquement avec des bases scientifiques. Après, on vérifie si ça a marché. Et s’il y a un problème, on reprend jusqu’à ce que ça marche.

Après la découverte de ce produit, comment vous êtes parvenus à faire les premiers essais ?

En tant que chercheur, nous avons des méthodes de recherche sur un certain nombre d’années et d’éléments. Et ces essais là, ont été conséquents. C’est pourquoi, nous avons publié la découverte.

Les autorités guinéennes et l’OMS sont-elles informées de la découverte par un biologiste guinéen, d’un remède pouvant guérir le VIH/SIDA ? Quelles ont été leurs réactions ?

Quand, j’ai fait mon rapport, je l’ai déposé au niveau du gouvernement guinéen de l’époque (sous le premier ministre Lansana Kouyaté), au niveau de l’OMS, au niveau de tous les organismes concernés. J’ai quand même un brevet de l’organisation africaine de propriété intellectuelle.

J’avais mentionné dans mon rapport que j’ai remis au gouvernement Kouyaté, que désormais, le gouvernement sera responsable de la mort de tout guinéen atteint du Sida.

Mieux que ça, j’ai une anecdote très illustrative. Un jour avant les élections, j’étais assis quand j’ai reçu un coup de fil. La personne m’a dit : ‘’c’est Barry Mamadou Tahirou ?’’. J’ai dit oui, c’est lui-même. La personne me dit : ‘’c’est le professeur Alpha Condé’’. Je lui ai dit, qu’est-ce qui me vaut l’honneur de votre appel professeur ? Il m’a dit : ‘’écoutez ! J’ai appris que vous sauvez des vies. Vous faites vraiment des choses qui me plaisent. Je travaille aussi pour le problème des gens. Donc, nous faisons pratiquement la même chose’’.

Après cet entretien, il m’a envoyé des gens pour me saluer. Par la suite, il m’a appelé un certain nombre de fois.

Donc, je pouvais dire qu’il y avait des autorités qui n’étaient pas au courant. Mais, aujourd’hui, c’est l’autorité même qui est au courant. Ça, j’en ai la preuve (rires).

Vous avez parlé de vos relations téléphoniques avec le Pr. Alpha Condé avant qu’il ne soit Président de la République de la République. Comme il est à la tête du pays aujourd’hui, qu’est-ce que vous pouvez lui demander ?

Personnellement, je ne vois pas ce que je peux lui demander, à part de vulgariser la recherche pour que le maximum de guinéens ait accès à ce produit. Voilà, ce que le professeur peut faire. Je n’ai pas cherché à le rencontrer. Il fut des moments où j’ai tenté son numéro. Mais, la ligne était toujours occupée.

Mais, avant tout, il est le Président de la République. Il a plein d’occupations (rires).

Après cet exploit d’un des leurs, comment les médecins guinéens ont apprécié cette découverte ‘’inimaginable’’ pour un guinéen ?

Écoutez ! C’est vous qui dites que c’est inimaginable pour un guinéen. Moi, je sais qu’il y a d’excellents médecins en Guinée. Remarquez, chaque fois que des médecins guinéens vont participer à des concours internationaux, ils reviennent toujours avec des premiers prix.

La dernière fois, je suivais un reportage sur les lauréats du Cames. Des guinéens ont remporté des prix devant les médecins de certains pays qu’on croit supérieurs à nous.

Vous savez, comme on le dit : « Nul n’est prophète chez soi. ». Donc, il faut retenir que la Guinée a de très grands médecins.
Parmi les médecins guinéens, il y en a qui m’envoient des patients qui retournent satisfaits de nos services. Par contre, il y en a qui refusent carrément. Mais, je les comprends, parce que cela touche un peu à leurs intérêts.

Depuis la découverte de ce produit, avez-vous effectué des voyages à l’étranger ?

D’abord, les voyages, je m’en méfie. Ensuite, la présence de mes patients ne me permet pas de bouger, parce que chaque jour, j’ai des patients sous la main. Donc, je ne peux pas les laisser ici pour voyager. Bref, les recherches et la présence des patients m’absorbent. Sinon, je reçois plein d’invitation pour l’étranger.

Face aux cartels de SIDA-business, n’avez-vous pas peur pour votre vie après cette découverte ?

Vous savez, je suis un croyant. J’ai la foi. Je crois en Dieu. Je crois aussi au destin. Donc, rien ne peut arriver à l’homme sans la volonté de Dieu.

Avez-vous un message d’espoir à lancer aux millions de personnes infectées et affectées par le VIH/SIDA à travers le monde ?

Le message que je leur lance, c’est justement un message d’espoir et de garantie d’espoir. Il faut qu’ils comprennent qu’il n’y a pas de problème sans solution. Seulement, il y a des problèmes dont la solution n’est pas encore découverte, pendant que d’autres ont des solutions.

Vous pouvez avoir ici un problème qui vous parait insolite. Alors que la solution est banale ailleurs.

Donc, les malades du VIH/SIDA doivent comprendre n’est plus une maladie aussi grave qu’ils le pensent. C’est même officiel. Les gens disent que c’est une maladie avec laquelle on peut vivre pendant longtemps. C’est une maladie chronique.

En tout cas, nous, nous soignons le SIDA. En trente jours seulement, vous n’avez plus de virus.

Conakryinfos.com