Selon le secrétaire à la Présidence chargé de la lutte anti-drogue, du grand banditisme et des crimes organisés, colonel Moussa Tiégboro Camara, plusieurs cliniques clandestines en Guinée se livrent au trafic de reins.Le colonel Tiégboro qui dit s’appuyer sur des renseignements fournis par de services sûrs indique que ce trafic se fait moyennant environ 10 000 USD pour les « donneurs de reins ».
Les services de Camara ont déclenché depuis mardi, une série de contrôles dans les cliniques privées à Conakry. L’opération a démarré par la commune de Matam où des vérandas transformées en cliniques ont déjà été repérées et fermées.
« On a constaté l’installation de certaines cliniques sous-équipés fut-elles agréées. Elles n’ont pas de matériels adéquats. Des gens de niveau ATS, Infirmier d’Etat ouvrent des cliniques et se permettent de faire des opérations chirurgicales », révèle-t-il.
Moussa Tiégboro Camara ajoute que certains de ces centres de santé sont situés en plein air.
D’après l’officier de gendarmerie, plusieurs patients ayant subit des interventions chirurgicales dans ces cliniques de fortune ont été évacués vers des hôpitaux bien indiqués.
« Ce n’est pas une mission de feu de paille. La mission ira jusqu’au dernier village où des opérations chirurgicales se font dans des cases avec des lames ordinaires que l’on trouve au marché », a-t-il prévenu.
Fatoumata Kéita