
Ces jeunes médecins encore inexpérimentés, se permettent souvent de prescrire des ordonnances kilométriques allant de 10 à 16 médicaments.
Les gardes de nuits sont des moments prisés par ces stagiaires par ce qu’ils évoluent tout seuls en ces moments, demandant jusqu’à hauteur de 5.000.000 GNF pour des piètres interventions en Traumatologie, en Urologie sans compter le prix exorbitant des médicaments qu’ils fixent pour les pauvres malades.
Selon des statistiques, le nombre de stagiaires dans les structures hospitalières est de 300 à Donka et 350 à Ignace Deen.
Plus le nombre de stagiaires est élevé au moment des interventions, plus la surface financière ou le coût de la rançon à payer par malade est important pour que ces stagiaires ne rentrent jamais bredouilles à la maison.
De source hospitalière, l’affaire de stage est devenue de nos jours une véritable source de revenus de telle sorte qu’il est difficile de maîtriser leur effectif dans ces centres hospitaliers de Conakry.
Source : AGP